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On MeRA25, on DiEM25’s transnational European Parliament electoral campaign, on our allies in France & around Europe – interviewed by Fabien Perrier for regards.fr (English with French subtitles)

16/04/2018 by

Le leader de DiEM 25, Yanis Varoufakis, ancien ministre grec des finances qui a rompu avec le parti d’Alexis Tsipras, est l’invité de La Midinale. L’occasion de parler de la situation de la Grèce, de ses relations avec la gauche française et des élections européennes de l’année prochaine.

Sur son nouveau parti MeRA25 
« Le but de MeRA25, c’est de convaincre des citoyens paralysés et découragés qu’une alternative existe. »
« L’alternative peut à la fois être modérée, réaliste et radicale. »
« C’est très intéressant d’occuper les places et de débattre, de voter et de discuter de tout de manière complètement démocratique et ouverte, mais ce n’est pas assez parce que le problème c’est qu’au bout d’un moment, les gens partent. »
« On a besoin d’organisations, de structures qui s’emparent de ces forums pour élaborer des propositions politiques qui puissent contaminer les imaginations de ceux qui ne sont pas sur ces places. »

 Sur les élections européennes 
« Notre stratégie est basée sur la désobéissance constructive. »
« Nous allons prendre la « Bastille » du Parlement, qu’il soit en Grèce, en France, à Bruxelles ou à Strasbourg parce qu’il n’y a pas d’autres moyens pour changer la vie des gens. »
« Les gens ont été abandonnés, ils sont paralysés, beaucoup ne votent pas. »
« Aucun des gouvernements européens n’a été réellement élu par une majorité convaincue et enthousiaste. »

 Sur la situation politique en Grèce 
« Ceux qui sont allés voter n’avaient pas d’autres alternatives que de voter pour l’enfer ou le moins pire. »
« Nous vivons une grande dépression : la spirale de la déflation de la dette est sans fin. »
« J’ai bien peur que Syriza n’existe plus aujourd’hui. »
« Syriza s’est rendue obsolète en tant que force progressiste. »

 Sur la politique européenne 
« Nous avons besoin d’un plan d’investissements massifs en faveur de la transition énergétique de 5 milliards d’euros par an pendant 5 an. Et ça, on peut le faire à traités constants. » 
« On n’aime pas cette Union européenne mais sa destruction ne fera qu’alimenter le discours de Le Pen. »
« J’aurais aimé que la gauche européenne fasse son travail mais ça n’a pas été le cas. »

 Sur la « gauche » européenne 
« Les nationalistes ont une histoire cohérente avec leurs solutions : le Brexit, le Grexit, le Frexit, l’Italexit mais aussi construire de hauts murs autour du pays, virer les étrangers (…). Les seuls à ne pas avoir d’histoire cohérente c’est la gauche. »
« La partie européenne de la gauche à laquelle appartient Tsipras fait tout ce que la Troïka lui dit de faire en affirmant que c’est un succès. »
« Les partis européens de gauche n’ont pas d’histoire cohérente à présenter en Europe. »

 Sur ses relations avec la gauche française 
« En France, on est en discussion avec le Parti communiste français, avec les Verts, avec Benoît Hamon. »
« Les divisions de la gauche sont une source de problèmes pour nous. »

 Sur Jean-Luc Mélenchon 
« Je travaillerais volontiers avec Jean-Luc Mélenchon comme avec n’importe quel progressiste européen : le point de désaccord, c’est notre stratégie et notre tactique. »
« Nous avons besoin d’un plan A pour l’Europe et Jean-Luc Mélenchon se concentre sur le plan B. » 
« Il faut s’unir autour d’un internationalisme de gauche. »

 Sur Emmanuel Macron 
« Nous sommes d’accord avec Emmanuel Macron sur ce qui détruit l’Europe : le système monétaire et le manque de démocratie. »
« Nous divergeons avec Emmanuel Macron sur ce qui doit être fait en Europe. »
« Emmanuel Macron s’est entouré de figures de l’establishment. »
« En optant pour une politique néolibérale Emmanuel Macron est fini. »

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